21 décembre 2016

THE LOSTS « … Of Shades & Deadlands »



THE LOSTS
« … Of Shades & Deadlands »
Cd 13 titres (48’50’’)
Auto production /  ELLIE PROMOTION
Heavy Metal Traditionnel teinté de Dark
– France – disponible 
Lisibilité du livret 12 pages avec photos : très bonne.
 Partons dans le Nord de la France à la rencontre de THE LOSTS. Né en 2010, le quatuor publia un EP comportant cinq morceaux en mai 2013 intitulé « No God, No Devil ». Ce dernier a désormais un successeur en l’occurrence le présent album « … Of Shades & Deadlands » sorti cette année. A travers la seconde pièce de sa discographie, le groupe évolue dans un heavy metal traditionnel bercé par une aura old school à tous les niveaux. L’ensemble se teinte de dark comme l’attestent certaines approches, parties vocales ainsi que le concept et l’histoire des Egarés. D’entrée de jeu, le vivifiant « My Devil’s Rising » donne le ton avec efficacités et la présence de quelques vocalises black. « Freewings Are Burning » poursuit dans la lancée avec une touche épique. Place au sombre « Synthetic Head (Electrodrama) » où l’aspect dark transparaît davantage musicalement. Dans le genre plus rythmé, « Motörcry » figure en bonne place avec un long solo. Frappé par une influence punk, l’expéditif « Dr Punkelstein “The Maximator ” » ne manque pas de vitamines de son côté.  Mi-tempo en apparence, « Holy Faces Of Conspiracy » dissimule l’intervention d’une guitare claire et sa seconde partie gagne en tonus. De son côté, « Venus Kills Mars » mené à deux voix prendra sa véritable ampleur sur scène et on remarquera ses refrains déchaînés. On notera la présence de deux courts interludes. Dénommés « Genesis – Livre III » et « … Of Shades & Deadlands », le chant et les choeurs se voient accompagnés respectivement des claviers et de la section rythmiques. Il faut préciser que certaines compositions s’avèrent plus complexes, et en particulier trois morceaux. Tout d’abord, vous avez « Witchcraft » doté d’une introduction trompeuse mais aussi du plus long lead de l’album. Bercé par l’orient, « Lema Sabachthani » met en scène de la mandoline et cette composition est un petit clin d’œil à MELECHESCH. Le summun est à mon sens atteint sur « Never Come, Never Gone » parfois emprunt de délicatesse, avec une démarche de petit hommage à l’album « Sad Wings Of Destiny » de JUDAS PRIEST. En bonus track, « My Devil’s Rising » réapparaît avec cette fois des amis du groupe au micro. Un album fort sympathique dont l’intérêt et le potentiel grandissent au fil des écoutes.

Eagle / ODYMETAL /11.12.2016.


https://www.facebook.com/eloellie 

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