17 juin 2016

CORROSIVE ELEMENTS « Toxic Waste Blues »



CORROSIVE ELEMENTS
« Toxic Waste Blues »
Cd 12 titres (49’59’’)
Auto Production / GREYVESTORM PRODUCTIONS
Metal Tentaculaire / Death Thrash N Roll – France – disponible
Lisibilité du livret 8 pages avec illustrations : très bonne.
Paris est le berceau de CORROSIVE ELEMENTS né en 2005. L’année 2008 représente pour le groupe la première pierre de sa discographie à travers un EP « Chaos Unleashed » (une introduction et quatre morceaux). Puis, fort de changements de line up courant 2010, le quintet revient fin 2015 avec cette fois un album intitulé « Toxic Waste Blues ». Tout au long de cette seconde réalisation, les parisiens évoluent dans un style qu’ils qualifient de death thrash n roll. Si l’appelation indique la tendance générale, le résultat s’avère plus diversifié avec un côté old school, beaucoup d’énergie, du groove, une basse bien perceptible, des approches et des chœurs dans les lignées punk hardcore, ou encore des touches de heavy metal. Par ailleurs, les changements de breaks et de tempos s’avèrent nombreux. Ensuite, soutenu par une voix gutturale pas trop caverneuse au demeurant, l’édifice accorde également de la place à la mélodie. Avec un cocktail si détonnant, autant vous dire que chaque morceau présente plusieurs facettes tout en se montrant cohérent. En d’autres termes, on pourrait parler de m2tal tentaculaire (petite référence à la pochette en même temps). D’entrée de jeu, « Burn The Preachers »  met les points sur les i tel un uppercut. Si « Destructive Cult » enfonce le clou, notez le travail sur les voix et les choeurs amplifiant son impact. Avec un exemple tel que « Wrong Turn », un feeling groovy ressort. Doté d’une introduction menée par la basse, « A Premium Carnage » affiche des côtés speed thrash et propose même un peu de voix claire. Le court « The Awakening » aux allures d’incantation, amène « He Dwells In The Abyss », le plus recherché et personnel. Par le biais de « Misanthropy » bercé par le heavy rock n roll, il renferme deux phases solos. De son côté, le bref instrumental « Libertas Mortiis » avec samples est la seule véritable accalmie. Avec le combattif  « Warpath », on rencontre un des solos de basse. Concernant « Oppression », il se montre entraînant tandis que l’éponyme « Toxic Waste Blues » part dans le punk n roll. Quant à « Warmongers (Merchants Of Death) » démarrant sur les chapeaux de roue, des interactions seront possibles avec le public notamment après le solo. Durant ces cinquantes minutes, CORROSIVE ELEMENTS se montre affamé et cela se ressentira incontestablement en concert. Via cet album, le quintet expose sa volonté à se démarquer. Soyez patients et il vous révelera son véritable potentiel.
Eagle / ODYMETAL /16.06.2016.


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